Après 37 ans d’activité de mon métier à Paris, Faubourg Saint Antoine, je vous présente l’atelier du Portanel dans le Lot.
Écoute, étude, analyses, conseils, réalisations… j’accompagne votre projet de restauration.
La ciselure, c’est l’art d’animer la surface des métaux en leur amenant précision et cohérence par rapport à un style ou à l’écoute d’un commanditaire. La ciselure, après la préparation du métal, s’effectue par enfoncement à l’aide de marteaux et de ciselets.
Le ciseleur doit savoir écouter, regarder, réfléchir et ne se distingue que par la qualité de son travail rendu et la pertinence de son propos.
Le ciseleur intervient sur plusieurs types de métaux (or, argent, bronze etc.) en feuilles, blocs ou fondus d’après un maître-modèle. Il intervient également pour réparer les accidents générés par le travail de monture (brasures, mises en forme, découpes etc.) ayant empiété sur l’ornementation..
Le travail de la ciselure dans son approche traditionnelle est devenu très rare car il est dépendant des crises et des modes. De plus, l’outillage spécifique est fabriqué à la main et unique. Il sera éventuellement transmis… mais un ciseleur sans une très grande diversité de ciselets, ne pourra pas travailler.
La monture en bronze consiste à préparer mécaniquement un bronze à sa destination ou à réunir les différentes parties le composant. Ceci nécessite la maîtrise de différentes techniques : mise en forme, découpes, brasages, vissages, rivetages, etc.
Les parties rondes, en fonction de leur complexité, sont traitées, soit par le monteur en bronze, soit par le tourneur sur bronze dont c’est le métier.
Le travail de restauration consiste à faire perdurer un objet abîmé et/ou détérioré en consolidant ses faiblesses et en réparant ses accidents.
Le restaurateur doit être autant à l’analyse de l’objet qu’à l’écoute et qu’au conseil de son commanditaire.
Personnellement, je propose deux types de restauration :
En fonction de l’objet et de sa destination, un conservateur de musée pourra opter pour une restauration « antiquaire » et un antiquaire pour une restauration « musée ».
La restitution consiste à remplacer tout ou partie d’un objet qui a disparu. Cette spécialité fait appel plus que les autres au sens du dessin, de la recherche, de la mémoire, de l’écoute et de la créativité.
Une technique peu connue du bronze d’art, appelée marcottage, consiste à utiliser un morceau de métal existant à l’atelier en le détournant de sa vocation première pour l’adapter à sa nouvelle destination. Cette technique qui demande une bonne maîtrise du métier, permet souvent de gagner du temps en évitant la préparation d’un maître-modèle et un passage en fonderie.
Le bronze une fois travaillé va subir une oxydation superficielle et aléatoire au gré des traces de doigts et des spécificités de son environnement.
Cette oxydation naturelle prend le terme de patine quand elle est maîtrisée dans ses paramètres d’évolution (temps d’exécution, couleur, profondeur).
La patine une fois réalisée sera, soit laissée à une évolution lente et maîtrisée, soit cirée afin d’être stabilisée.
Le restaurateur de bronze doit pouvoir effectuer des reprises ponctuelles de patine uniquement sur les parties où elle est dégradée, ce qui peut être plus compliqué que de réaliser la totalité du travail.
D’autres solutions existent pour protéger et décorer le bronze (dorure, argenture, vernis etc.) mais elles demandent une structure dédiée et un atelier spécifique adapté au cas par cas.
Né en 1970, je me suis très vite passionné pour la minéralogie, la paléontologie, et l’archéologie. Mais mon rapport aux études m’a amené à opter pour la vocation de ciseleur sur bronze.
CAP de ciselure en 1985 à la Chambre de Commerce de l’Industrie de Paris (CCIP), je commence dès 15 ans à travailler le bronze sur le faubourg Saint Antoine à Paris où je resterai 37 ans, dont 17 à mon compte.
Meilleur Ouvrier de France en 2000, mon parcours m’a permis d’intervenir pour une clientèle diversifiée : particuliers, marchands, antiquaires, conservateurs de musées, châteaux (dont celui de Versailles), collectionneurs et passionnés en tout genre.
Mon plaisir dans le cadre de mon métier ? Être à l’écoute de vos projets et intervenir dans les domaines me concernant, tout en vous laissant maître d’œuvre.
Depuis 2017, j’habite le Lot d’où je vous présente mon nouvel atelier : «l’atelier du Portanel ».